Votez pour le projet Ererouyk !

Le projet “Études scientifico-archéologiques pour la préservation d’Ererouyk” fait partie des lauréats au Prix du Patrimoine Européen / Prix Europa Nostra 2023 (catégorie Recherche).
 
Chacun et chacune peut participer au vote du Prix du Choix du Public qui est doté d’un montant de 10.000€ et un trophée.
 
Le gagnant sera annoncé lors de l’European Heritage Awards Ceremony qui se tiendra le 28 septembre 2023 à Venice (à suivre également en livestream : https://www.europanostra.org/european-heritage-summit)
 
La page du projet : https://www.europeanheritageawards.eu/winners/scientific-archaeological-studies-for-the-preservation-of-ererouyk/

Comment voter ?

https://vote.europanostra.org
 

  • Vous devez obligatoirement voter pour 3 projets par ordre de préférence (le premier choix remporte 3 points, le second 2 points et le troisième 1 point)
  • Vous ne pouvez pas voter pour le même pays plus d’une fois, sauf si le projet inclut plusieurs pays
  • Pour confirmer votre vote, vous devez cliquer sur le lien envoyé par mail
  • Votre vote est unique et définitif
  • Vous pouvez voter jusqu’au 28 août 2023

Marie-Pierre Bonetti, lauréate du Prix de thèse de la ville de Marseille

Marie-Pierre Bonetti figure parmi les lauréats du Prix de thèse de la ville de Marseille, pour sa thèse de doctorat préparée à l’Ecole Doctorale « Espaces Cultes Sociétés » – ED 355 et au LA3M, intitulée :

Saint-Victor  de  Marseille :  archéologie  du chantier d’une abbatiale méridionale (milieu XIIe-milieu XIVe siècle)

Soutenue à Aix Marseille Université le 14 décembre 2021

Jury :

Andréas HARTMANN-VIRNICH, LA3M, UMR 7298, Directeur de thèse

Nicolas FAUCHERRE, LA3M, UMR 7298, co-Directeur de thèse

Michel FIXOT, LA3M, UMR 7298, Examinateur

Quitterie CAZES, FRAMESPA, UMR 5136, Rapporteure

Yves GALLET, AUSOMIUS, UMR 5607, Rapporteur

Pascale CHEVALIER, ARTEHIS, UMR 6298, Examinateur

Résumé :

Dans le prolongement des fouilles conduites depuis les années 1970 par le Laboratoire d’Archéologie Médiévale en Méditerranée (aujourd’hui LA3M), cette recherche doctorale porte sur l’abbatiale Saint-Victor de Marseille, seul vestige du puissant monastère bénédictin, réputé de fondation cassianite, détruit à l’époque révolutionnaire. À la tête d’un vaste réseau de dépendances en Provence et dans le Midi méditerranéen, l’église victorine n’avait pas encore été spécifiquement étudiée. Elle est l’objet de cette thèse, élaborée à partir d’une enquête sur les sources textuelles et iconographiques associée à un long travail de terrain générant, de fait, une documentation conséquente qui manquait jusque-là. Les éléments collectés sur l’histoire monumentale du monastère, et plus particulièrement de l’abbatiale, ont été regroupés dans une base de données numérique. En parallèle, une importante campagne de relevés tachéométriques et photogrammétriques a réuni, de façon exhaustive, les données utiles pour déchiffrer l’enchaînement des différentes séquences de construction de l’église. Le texte de synthèse, complété par deux volumes d’illustrations et de documentation technique, présente un bilan des connaissances historiographiques et archivistiques. Il s’attache à la fortune critique de Saint-Victor, tout en posant les jalons d’une chronologie absolue à partir de sources, parfois inédites, pour la période allant du Moyen Âge central jusqu’aux restaurations les plus récentes. Le texte comporte ensuite une étude architecturale de l’édifice actuel, qui retrace la phase de création des cryptes au début du XIIIe siècle, et s’intéresse aussi à la tour nord, autrefois attribuée à l’abbé Isarn, en raison de ses rapports structurels avec l’église abbatiale. Cette dernière est analysée, pour la première fois, à travers un examen détaillé de son architecture sur la période qui s’étend entre les travaux du sacriste Hugues de Glazinis et ceux de la commande pontificale du bienheureux Urbain V. La recherche propose une chronologie relative de l’abbatiale et met en lumière la prégnance du bâti préexistant qui s’impose aux maîtres d’œuvre, sans doute contraints à un certain pragmatisme architectural. Tout au long du chantier, les repentirs et les multiples modifications aboutissent à un enchevêtrement complexe des campagnes qui participe à la timide mise en œuvre du style et des techniques de construction gothiques, fréquente dans plusieurs églises méridionales du XIIIe siècle. Ce travail offre, pour les futures études, de nouveaux indices qui contribueront notamment à la restitution des bâtiments monastiques à la fin du XIVe siècle, comme aux investigations sur les influences architecturales de Saint-Victor.

Dianne Unsain, lauréate du Prix de thèse AMU 2022

Dianne Unsain figure parmi les lauréats du Prix de thèse AMU décerné pour l’année 2022, pour sa thèse de doctorat préparée à l’Ecole Doctorale « Espaces Cultes Sociétés » – ED 355 et au LA3M, intitulée :

Histoire d’os : Enjeux sociaux, économiques et environnementaux des ressources carnées en Provence (Xème – XIIème siècles) : les apports de l’archéozoologie

Soutenue à Aix Marseille Université le 29 novembre 2021

Jury :

Rose-Marie ARBOGAST, Directrice de Recherches, Archimède, UMR 7044, Rapporteure

Bruno LAURIOUX, Professeur, CESR, UMR 7323, Rapporteur

Daniel MOUTON, Membre associé, LA3M, UMR 7298, Spécialiste invité

Armelle GARDEISEN , Directrice de Recherches, ASM, UMR 5140, Présidente du jury

Nicolas FAUCHERRE, Professeur, LA3M, UMR 7298, Directeur de thèse

Jean-Philip BRUGAL, Directeur de Recherches, LAMPEA, UMR 7269, Co-directeur de thèse

Résumé :

Cette thèse propose l’analyse des restes de mammifères et d’oiseaux mis au jour sur quatre sites provençaux du premier âge féodal (Xe – XIIe siècle, Alpes de Haute-Provence). Au total, près de 45 000 fragments ont été analysés. Ils proviennent essentiellement de sites ruraux , occupés par des seigneurs, des soldats et des paysans (Notre-Dame et la Moutte d’Allemagne-en-Provence ; La Roca de Niozelles). Une partie du matériel étudié est associé à l’agglomération de Petra Castellana (Castellane). Cette dernière offre un contraste primordial pour comprendre le fonctionnement et les spécificités de la communauté paysanne de Notre-Dame. Foncièrement transdisciplinaire, cette thèse de paléo-histoire repose sur des méthodes archéozoologiques efficientes et innovantes empruntées aux préhistoriens et s’appuie amplement sur les données archéologiques, historiques, ethnologiques et iconographiques.
L’alimentation carnée provençale du haut Moyen Âge fut longtemps méconnue. Ce travail aborde des dimensions sociales, économiques, culturelles et environnementales des relations homme-animal. Plus précisément, il s’agit de caractériser les stratégies de production et de gestion du territoire, des troupeaux et de l’économie animale des élites rurales (seigneurs et soldats). Leurs comportements alimentaires sont analysés et confrontés à ceux de populations humbles pour tenter de dégager des points communs, des variations, mais aussi des liens entre ces différents groupes sociaux.

La cérémonie de remise des prix aura lieu au printemps 2023.