Le Colombier

Cette mission est pilotée par le LA3M.

2011 → 2014

Localisation

Sainte-Marguerite Lafigère, France.

Effectif du LA3M engagé

Direction : Nicolas Minvielle Larousse

Participants : Marie-Christine Bailly-Maître

Responsables d'études : Guergana Guionova Olivier Thuaudet

Présentation

Les opérations menées sur les mines d’argent médiévales de la vallée du Chassezac s’inscrivent dans une recherche universitaire portant sur les exploitations argentifères du Languedoc médiéval. Des Vans à Sainte-Marguerite Lafigère, la vallée du Chassezac compte de nombreuses traces d’exploitations anciennes à récentes. Au niveau du hameau de La Rouvière, les bords du valat du Colombier ont conservé une exploitation médiévale datée des XIe-XIVe siècles qui se développait le long du filon dit « des Anciens ». Elle est constituée par de nombreux chantiers d’abattage à ciel ouvert et par un vaste réseau souterrain que l’on suit de la rive gauche du Colombier jusqu’à La Rouvière, alors recoupés par les travaux contemporains. Associé aux mines, un ensemble bâti a été mis en évidence en rive droite. Une vingtaine de bâtiments compose cette agglomération dédié au processus d’enrichissement du minerai, datée globalement des XIe-XIIIe siècles. Après plusieurs sondages effectués à des fins de diagnostics, l’étude extensive des installations de surface a débuté lors de la campagne 2012 et s’est poursuivie jusqu’en 2014. À partir d’une étude architecturale et morphologique ainsi que de l’étude des corpus mobiliers issus de l’établissement (outils lithiques, déchets scoriacés, céramiques, verres, faune, ressources végétales, objets manufacturés), il a été possible de l’envisager comme un carreau minier construit dans l’objectif de traiter le minerai et d’assister les ouvriers, vraisemblablement composé d’ateliers-maisons occupés de façon régulière par de petites entreprises minières.