Soutenance de thèse d’Anne-Sophie Brun

05 December 2023 par Anne Cloarec-Quillon
Anne-Sophie Brun soutiendra sa thèse de doctorat le mardi 19 décembre 2023

Anne-Sophie Brun, doctorante au LA3M, soutiendra sa thèse de doctorat le mardi 19 décembre 2023 à 14h (MMSH, salle Paul-Albert Février) intitulée

Signes et inscriptions lapidaires dans la construction romane bas-rhodanienne, Recherches archéologiques au croisement de la glyptographie et de l’épigraphie dans les églises romanes de la région arlésienne

Composition du jury :
M. Andréas HARTMANN-VIRNICH (Aix Marseille Université – LA3M), Directeur de thèse
Mme Cécile TREFFORT (Université de Poitiers – CESCM), Rapporteur
M. Carlo TOSCO (Politecnico di Torino), Rapporteur
M. Nicolas FAUCHERRE (Aix-Marseille Université – LA3M), Examinateur
M. Jean-Louis VAN BELLE (Centre International de Recherches en Glyptographie), Examinateur

Résumé

Les inscriptions, les signes lapidaires et les graffitis ont souvent été étudiés de manière isolée. Cependant, la région de la Provence romane au XIIe siècle présente un phénomène particulier : une abondance de signes lapidaires comportant des lettres, parfois même sous la forme de noms. Cette étude vise à approfondir l’analyse des signes lapidaires alphabétiques dans trois édifices provençaux, à savoir Saint-Blaise, Saint-Trophime et Saint-Honorat-des-Alyscamps, tous situés dans la ville d’Arles. Ce, non plus uniquement du point de vue de l’archéologie du bâti, mais en incorporant une perspective épigraphique pour comparer les formes de lettres utilisées en tant que signes lapidaires avec celles des inscriptions provenant de la même région. Nous souhaitons tenter de déterminer si ces artefacts traditionnellement étudiés séparément doivent nécessairement être l’objet de distinctions disciplinaires. En tirant parti des études archéologiques antérieures menées par d’autres chercheurs, cette étude aspire à occuper un espace à la périphérie des domaines de l’archéologie du bâti, de l’épigraphie et de la glyptographie. En utilisant une cartographie sur plan des trois édifices examinés, nous chercherons également à analyser la répartition spatiale des signes lapidaires. L’une des forces de cette recherche réside dans l’élaboration d’une méthodologie novatrice, incluant la proposition d’une normalisation pour la publication de corpus de signes lapidaires. En outre, nous envisageons des développements futurs pour cette étude, notamment son extension à d’autres édifices de la région et l’application d’une approche similaire à l’étude des graffitis, y compris les représentations figuratives.
 
Plus d’informations : https://ecole-doctorale-355.univ-amu.fr/fr/soutenance/3348